Après avoir croqué, pris des notes, et tracé la danse contemporaine, dont la liberté s’affranchit des codes et des conventions, ainsi que la volonté de faire corps avec le groupe comme de revendiquer l’individualité, je me suis interrogée sur la danse plus codifiée. Les codes du tango comme codes du couple. Faire couple. Et puis traverser la piste comme on traverse la vie, avec toute la diversité du jeu selon les danseurs.

J’ai découvert les Milongas, observé les pratiques amateurs, comme la dextérité des danseurs professionnels. J’ai affectionné les danseurs, lesquels, avec une joie absolue, viennent simplement pour le plaisir, danser après le travail.

Mes grands léporellos développés au sol, j’ai tenté de tracer le code et la liberté des gestes , regards, amour et défis.

Ce n’était pas l’Argentine, mais un avant goût certain.